Le Miroir du ciel natal
I.
Quelque chose de moi dans les villes du Nord,
Quelque chose survit de plus fort que la mort.
En leurs quartiers lépreux qu’affligent des casernes,
Quelque chose de moi pleure dans les tambours.
Et par les soirs de pluie, en leurs mornes faubourgs,
Quelque chose de moi brûle dans les lanternes.
Et, tandis que le vent s’exténue en reproches,
Quelque chose de moi meurt déjà dans les cloches.
Georges Rodenbach.
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