Les poètes Français traduit en Hongrois. Linda et Tebinfea-Francia költök magyarra fordított

Français poètes. Francia költők.

vendredi 7 octobre 2011

Lundi Rue Christine.

Lundi Rue Christine.


La mère de la concierge et la concierge laisseront tout passer

Si tu est un homme tu m’accompagneras ce soir

Il suffirait qu’un type maintînt la porte cochère

Pendant que l’autre monterait



Trois becs de gaz allumés

La patronne est poitrinaire

Quand tu auras fini nous jouerons une partie de jacquet

Un chef d’orchestre qui a mal à la gorge

Quand tu viendras à Tunis je te ferai fumer du kief



Ça a l’air de rimer



Des piles de soucoupes des fleurs un calendrier

Pim pam pim

Je dois fiche près de 300 francs à ma probloque

Je préférerais me couper le parfaitement que de les lui donner



Je partirai à 20 h. 27

Six glaces s’y dévisagent toujours

Je crois que nous allons nous embrouiller encore davantage



Cher monsieur

Vous êtes un mec à la mie de pain

Cette dame a le nez comme un ver solitaire

Louise a oublié sa fourrure

Moi je n’ai pas de fourrure et je n’ai pas froid

Le danois fume sa cigarette en consultant l’horaire

Le chat noir traverse la brasserie



Ces crêpes étaient exquises

La fontaine coule

Robe noire comme ses ongles

C’est complètement impossible

Voici monsieur

La bague en malachite

Le sol est semé de sciure

Alors c’est vrai

La serveuse rousse a été enlevée par un libraire



Un journaliste que je connais d’ailleurs très vaguement



Écoute Jacques c’est très sérieux ce que je vais te dire



Compagnie de navigation mixte



Il me dit monsieur voulez-vous voir ce que je peux faire d’eaux-fortes et de tableaux

Je n’ai qu’une petite bonne



Après déjeuner café du Luxembourg



Une fois là il me présente un gros bonhomme

Qui me dit

Écoutez c’est charmant

À Smyrne à Naples en Tunisie

Mais nom de Dieu où est-ce

La dernière fois que j’ai été en Chine

C’est il y a huit ou neuf ans

L’Honneur tient souvent à l’heure que marque la pendule

La quinte major

Guillaume Apollinaire.

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